Santé/Bien-être

L’AcroYoga, équilibrant et joyeux !

Il est ludique, tonique, convivial… mais permet aussi de se ressourcer, de lâcher prise. Le point avec Yohann Guichard, professeur d’AcroYoga.

Cette discipline, mise au point en 2003, trouve ses origines dans la Baie de San Francisco. « Elle mêle des principes du yoga, des arts acrobatiques, et des arts du soin, notamment les massages thaï », souligne Yohann Guichard. L’idée ? Rendre accessible au plus grand nombre le yoga et l’acrobatie, sans expérience préalable, même si on est peu tonique ou souple ! ».

Base, flyer et parade

Au programme d’une séance ? Quelques échauffements -exercices d’étirements, d’inversions (postures tête en bas…)-, auxquels succèdent des postures acrobatiques, adaptées au niveau de chacun : la « base », allongée sur le dos, porte avec ses pieds, ses mains (mais aussi ses avant-bras, ses tibias…) le « flyer », le duo étant guidé et sécurisé par la « parade ». Lors d’une séance, les élèves peuvent tour à tour exercer ces 3 rôles. « Le porteur doit développer des qualités d’enracinement, de présence et d’attention ; ce qui requiert davantage de technique que de force. Quant au flyer, sa performance repose sur un travail d’équilibre et de confiance en soi et en son partenaire. Enfin, la parade accompagne le mouvement, facilite la communication entre la base et le flyer… »

Tonicité, lâcher-prise et plaisir

Que l’on soit porteur ou porté, l’AcroYoga sollicite la musculature de l’ensemble du corps. Après quelques mois de pratique, celui-ci devient plus tonique, réactif et alerte, mais aussi plus souple. « Il s’agit d’une pratique à la fois dynamique et méditative, qui favorise le lâcher prise : avec des temps de silence, une communication parfois non verbale qui passe par le corps, des massages (effectués par le porteur au cours d’une posture), et un important travail de respiration… »

On y développe aussi des qualités d’écoute -de ses sensations, de celles de son partenaire- essentielles pour bien communiquer par les mots et par le toucher, qui ne doit pas être crispé mais ferme et délicat. L’enjeu ? Dépasser, en douceur, les difficultés et frustrations qui peuvent se présenter.

Enfin, l’AcroYoga, qui permet de s’adonner à des apprentissages peu habituels, s’avère stimulant pour le corps et l’esprit. « On y expérimente des sensations pouvant évoquer celles de l’enfance, lorsque l’on était porté sur les pieds de ses parents, relève Yohann Guichard. A la clé, un retour à des joies fondamentales, et oubliées… »

L’AcroYoga mode d’emploi

  • On pratique pieds nus, avec des vêtements près du corps, leggins et tee-shirt.
  • Pour identifier un cours, on consulte acroyoga.org
  • Avec de l’expérience, on peut participer à des jams, des pratiques entre passionnés d’AcroYoga, organisées dans des parcs (se renseigner auprès de son professeur).
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